Dans le centre, il y a aussi cette charmante petite église catholique. Les croyants à Lifou sont toutefois essentiellement protestants.
Pour notre séjour, j'ai loué une petite villa dans la tribu de Drueulu (prononcez Djolou). La maison appartient à une institutrice de Wé. Une femme charmante qui nous a accueilli les bras ouverts. Le terrain était immense avec, au centre, l'habitation en dur, quelques dizaines de mètres plus loin, une case traditionnelle, et de nombreux cocotiers. Les coqs se promenaient dans le jardin et nous réveillaient tous les matins de la semaine.
Sur la plupart des terrains à Lifou, les habitants disposent d'une maison en dur, ou en tôle - pour faire la cuisine et laver le linge - et d'une case traditionnelle qui sert de lieu de repos. Ces cases peuvent comporter une ou plusieurs portes mais sont bâties de la même manière. Lorsque les couples se marrient, ils doivent en construire une. Les amis, la famille participent aux travaux. Et parfois, une touche de modernisme est apportée avec des ... paraboles pour le satellite !
Ci-dessous notre hébergement :
Sur la première et la troisième photo, vous avez du remarquer ces fils argentés sur les arbres. On les appelle les "cheveux d'ange". Ci-dessus, voici Lysie qui nous a loué son terrain pour 4 jours. Vraiment un bel endroit, et très proche, qui plus est, de la magnifique baie de Drueulu.
Petite remarque, ce ne sont pas des rochers qui surplombent l'eau turquoise des baies de Lifou. Mais des coraux. D'où ces empreintes de bénitiers, de coquillages que l'on peut observer. Les îles loyautés ont en fait émergé de l'eau sous laquelle elles étaient enfouies. Je ne veux pas sortir les violons, mais il y a quelque chose d'émouvant honnêtement à voir cette nature parfaitement préservée, accessible à tous librement. On est comme un gamin qui découvre un petit trésor devant tout cela.
Quelques kilomètres plus loin de Drueulu se trouve la plage de Pengh. J'y ai laissé mes palmes, tuba et masque, une bonne heure et demie avant de me rendre compte de mon oubli. Une autre personne avait abandonné sa canne à pêche et un couteau. Qui aurait bien pu les récupérer ? Juste avant d'accéder à cette zone, un panneau averti le visiteur "C'est ici que l'on voudrait que le temps s'arrête à jamais".
Le cricket. C'est le sport roi chez les mélanésiennes. Les femmes des tribus le pratiquent assidument chaque semaine. En remontant sur Wé, quelques heures après avoir gagné notre logis, nous sommes tombés sur un match à la tribu de Luecilla (pr. Louétchila)
Après cette petite pause sportive, on a roulé vers Luengoni. L'une des plus belles plages de Calédonie
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